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L’histoire du premier HT-titre de la Côte d’Ivoire 2/2

Written by sessui_du_mil4

Ceci est la suite de l'ht-perss précédent. Après un tour qualificatif qui a vu les éléphants se qualifier en quart aux forceps, vient le premier match à élimination directe, face à l'un des favoris de la compétition. Comment les éléphanteaux de JMPALO parviendront-ils à apporter une dimension historique à leur parcours?

Bonne lecture.....

Du coup, comme je le disais, après un tour de qualification qui s’est joué jusqu’à la J10, nos jeunes pachydermes arrivent en quart de finale de la CAN, avec, face à elle, l’une des meilleures équipes d’Afrique du tour préliminaire, le Botswana. De plus, les éléphants ont 2 points de retard d’état d’esprit, et par contre, sont juste en léger retard de confiance, moins d’un point.
Pour cette rencontre, le dilemme est assez simple ; on peut MOTS, en espérant que l’adversaire ne fasse pas la même chose, mais derrière, il sera bien difficile d’aller plus loin et l’adversaire en demi aura un boulevard face à lui. L’autre possibilité est de PIC ou PIN, mais avec des chances de gagner bien moindre, surtout lorsque l’on affronte un adversaire intrinsèquement plus fort, et en avance de variables. C’est aussi important de mentionner que dans notre partie de tableau, la rencontre entre un potentiel adversaire en demi est du même acabit. Cela peut rentrer en compte dans la réflexion adverse, mais ce n’est pas sûr, donc mieux vaut se concentrer sur soit même. Au final, notre choix a été fait assez rapidement : on MOTS, et on fera les calculs plus tard.

Ce qui est intéressant dans ce genre de rencontre, c’est qu’on va très souvent se dire qu’il faut y aller le couteau entre les dents, tout pour la possession, et tout le monde devant pour espérer avoir un score énorme. Au fond, au contraire, l’intérêt est plutôt de maximiser la possession oui, mais de parvenir à réduire au maximum les chances de buts adverses. La possession est une première barrière permettant d’avoir plus d’occasions que l’adversaire, et derrière, c’est 2 lancés de dé : action sur un des 3 côtés ou un cf, puis un autre lancé entre la défense et l’attaque adverse. Au final, c’est là qu’il faut avoir de la chance. De ce fait, en plus de serrer au milieu, on joue le plus défensif possible, ou presque, en ne comptant que sur un tirage favorable offensivement. Ça peut paraître petit bras, mais au fond, sur un match, tout peut se passer. Du coup, un dcoff, pas d’ailier, un tireur et un latéral quand même, 2 attaquants, MOTS, full def et on y va, c’est parti (28423634)!
Début de match, tout se passe comme prévu : on tient limite derrière, mais on tient, on est nul en attaque, mais on espère, et surtout, on est devant au milieu, malgré le PIN adverse. Pas de beaucoup, mais on est devant. Maintenant, faut avoir de la chance, mais aussi qu’elle soit provoquée par le mdj. On ouvre le score, et ça tient jusqu’à la mi-temps. La seconde partie du plan va pouvoir se dérouler.
Dans ce type de match, notre adversaire va souvent se dire que s’il est mené, c’est soit à cause de la possession, soit à cause de la contre-attaque adverse. Du coup, en débutant en 352, il va rarement prendre le risque de passer en 343, mais ira en 253, et ça peut nous ouvrir des portes, malgré notre attaque en bois. Ça arrivera à la 66’, et à partir de là, si on a une occasion, on peut plier le match. Hélas, on prend l’événement d’expérience négative, qui baisse toute nos notes de quelques décimales, et droit derrière le 1-1. Il reste un peu moins de 20’ de jeu, il a eu 4 occasions, nous 5, mais on a toujours la possession, la prochaine sera pour nous et la médaille aussi. Et bien non, c’est lui qui aura 3 occasions, ratées, dont la dernière un penalty à 82’ ! Le moteur de jeu est parfois capricieux, taquin, il donne plus d’occasion à l’équipe qui devrait en toucher le moins, et malgré la force offensive de cette dernière, il n’en concrétise aucune. Bref, pfiou….prolongations!
Je ne sais pas si vous avez vécu beaucoup de prolongations, mais généralement, il y a 1,2 voir 3 occasions, pas beaucoup plus, et ça se joue sur pas grand-chose. Il y aura lors de ces 30’ pas moins de 5 occasions, dont 4 pour les éléphanteaux. BIM, BAM, on passe à 3-1, et la médaille est autour de la trompe des éléphants. C’est magique, on est en demi ! 62-38 aux replays pour nos adversaires, dont 2-8 si prolongation pour nous, le vol est là, léger, mais il est propre !

Seul problème, et non des moindres, notre TS est descendu à 3. L’autre demi-finale a failli connaître la même issue, c’est-à-dire que l’équipe avec le moins de TS surprenne l’autre, mais non, au final le favori est passé malgré une composition derrière aux replays(28423635), et le favori, devinez qui c’est…..Cabo Verde ! Oui, le Cap-Vert, si dominant durant la phase de groupe, mais qui n’est tombé que face aux pachydermes, à 2 reprises, depuis 2 mois. D’ailleurs, si les 2 outsiders de cette partie de tableau ont MOTS, les 2 favoris ont eux…..PIN, était-ce involontaire de leur part ? Excellente question……sans réponse, même si on trompe rarement un éléphant. Pour la petite histoire, le game winning goal de cette rencontre haletante est marqué par Appolinaire Dahno(462621176), un joueur de…..mical venant de l’académie de JMPALO, joli clin d’œil du destin.

Du coup, ce match est l’un des matchs les plus intéressants à préparer pour nous. D’abord, on a une médaille d’un meilleur métal à aller chercher, et en plus, l’on a plus juste 2 points d’écart de TS mais…..presque 5 niveaux ! Ça s’annonce…pas serré lol !
De l’autre côté du tableau, un immense favori se dessine pour l’autre demi-finale et la victoire finale, le Maroc. Ces derniers affronteront le Mozambique avec une avance de presque 6 points de TS. Du coup, le Cap-vert le sait, s’il MOTS, il n’aura pas beaucoup de chance en finale, et ça doit grandement trotter dans sa tête. En plus, il a perdu 2 fois contre nous, et donc, au final, on a rien à perdre, et lui, beaucoup plus à travers les choix qu’il va faire…..
C’est vrai, c’est paradoxal, mais on a un réel ascendant psychologique. Au final, on sortira la même compo qu’en quart en modifiant juste un joueur en position d’ailier. En effet, on a remarqué que le milieu du cap-vert n’était pas vraiment son point fort, et que donc, notre chemin, notre salut pour la finale pouvait passer par notre milieu de terrain, on estime même qu’on a une marge avec notre MOTS car il ne peut pas le faire lui, le Maroc guette.

21h sonne, et le match démarre presque comme en quart (28462087). On est devant au milieu, on a une attaque pourrie, mais un peu moins que lors du quart et notre défense est un peu plus friable au centre, mais ce n’est pas horrible non plus. De manière surprenante, il vient en 343. Pensait-il que l’on ne jouerait jamais la possession ? En 352, il aurait été juste devant au milieu, tant mieux pour nous. Peut-être que le temps a influencé son choix. On a des rapides au milieu, et il pleut, bref, perso je ne comprends pas, mais ce n’est pas les choix adverses qui comptent, mais les nôtres.
JMPALO a pris un risque payant, car malgré l’ouverture du score adverse, on plante 3 buts en 7 minutes, ça sent très bon à la fin de la première période. La seconde aurait pu voir notre adversaire passer logiquement en 253, pas en 352 depuis qu’il est en 343, c’est contre-intuitif, et non, rien. L’adversaire, mené, n’a rien prévu pour cette éventualité, on plante un 4ème but, et la finale est pour nous, wouaw !
Sincèrement, ce match est objectivement le plus beau du mandat. On gagne grâce à une somme de petits choix intelligents, d’un historique récent qui met l’adversaire en mauvaise posture et de la chance juste comme il faut. Je ne suis pas certain de voir une compo qui aurait pu avoir plus de replays en notre faveur, on a vraiment fait du mieux que l’on pouvait et c’est passé.

Maintenant, vient la finale face aux Lions…..à non, attendez ! Dans l’autre demi-finale, le Mozambique fait un braquage en CA et va en finale à travers une performance magnifique pour eux, mais difficile pour le Maroc, qui sort avec le TS au maximum (28462086).
Du coup, alors qu’on était prêt à réfléchir au plus gros braquage de tous les temps, en vrai on aurait perdu, lol, on se retrouve avec un chouia plus de pression. On n’a plus un écart de TS de presque 7 niveaux, mais juste 1 niveau et demi environ. On peut aller chercher l’or, c’est possible. Du coup, pendant 4 jours, on essaie tout : pressing, 253, 352, 532, tout y passe de façon brainstorming pour trouver ce qu’il faut faire, et jeudi soir, la décision est prise ; ce sera une CA, en trilate. Dans ce genre de moment qui n’arrive pas souvent, les managers vont souvent s’appuyer sur ce qui a fonctionné, et le 253 du Mozambique a pu lui offrir des points opportuns. En plus, de notre côté, c’est notre milieu qui a souvent fait notre force, mais ici, en plus d’avoir une CA qui peut s’adapter à son 253, on pense qu’on sera derrière au milieu si on joue la possession. Finalement, en se mettant à sa place, il doit voir notre milieu fort et pourra donc charger le sien au détriment de son attaque ou sa défense, voir un peu des 2, ce qui donnera plus de poids à notre CA. La préparation du match sera assez sereine l’après-midi, j’ai d’ailleurs laissé mon rôle d’adjoint à Aigle-fin(9206566) pour qu’il puisse optimiser le tout avec le coach, on pense, comme depuis 3 matchs, à tout préparer pour une éventuelle prolongation, c’est un beau moment. La plupart de la DTN passe donner son avis, ou son petit mot d’encouragement, sans en faire trop pour ceux qui ont peu participer, en cherchant à régler le moindre détail pour les autres, comme keseru(11567498), mical ou moi, et après avoir sorti la compo classique basée sur nos atouts depuis un petit moment, on est allé chercher une compo optimisée sur un terrain qui n’était pas le plus fertile au départ du mandat, c’est stimulant, gratifiant, excitant…c’est éléphant quoi !
Au début de match (28476103), on voit qu’on a bien joué le coup, même si tout le monde le sait, une finale ça ne se joue pas, ça se gagne. L’adversaire bute sur notre défense 8 fois, on rate 3 Cas, tout semble prévu pour aller au-delà des 90’ jusqu’à la 9ème occasion adverse. Elle est ratée et la CA va enfin sur notre côté avec le meilleur ratio. BIM, 1-0 ! C’est une ouverture du score à un moment parfait, car l’adversaire n’a plus qu’une cartouche et les SEs pour marquer, et qu’il passe logiquement en 253 à ce moment-là. Il n’aura qu’un coup franc, pas de SE, et le titre est à nous. Oui, c’est réel, on l’a fait ! On gagne le titre en CAN en faisant 3 MOTS de suite, la coupe est ramenée par JMPALO qui a tant fait pour la Côte d’Ivoire et mérite largement ce titre, c’est magnifique. On est même devant aux replays !

Ce titre est à l’image de ce qu’est la Côte d’Ivoire sur Hattrick ; on aura rarement quelque chose gratuitement, on doit cravacher pour l’obtenir, la faute à l’un des plus petits nombres de managers dans le pays, mais aussi parce qu’on accepte de ne pas pouvoir tout faire tout le temps. Chaque DTN donne le temps qu’il a, et si parfois il en a moins, ce n’est pas grave en soit, ce n’est qu’un jeu et ça doit le rester. Ensuite, après avoir réussi à gravir un échelon de haute lutte, c’est en cherchant à mélanger correctement un peu d’audace avec beaucoup de bon sens que l’on peut atteindre ce genre de sommet.
Voilà, ceci est l’histoire de la première HT-CAN gagnée par la Côte d’Ivoire, merci à tous d’avoir lu ce long pavé. Je terminerai par le cri des éléphants par ici, il est simple et tellement bon…..BOOOUUUIIIIHHHHH !

BBOOOOOUUUUIIIIIIIIIIHHHHHHHHHH !

BBBBBBBBBBBBBBBBBOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!